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Metropolitan Philaret: Wonderful catch of fish (+fr)
Author: Metropolitan Agafangel. Date of publication: October 09, 2023. Category: ROCOR Archives.
Now we have listened to the Gospel about the miraculous catch of fish that the apostles had after the Resurrection of their Teacher. More than once I have had to say that a miracle similar to this happened at the beginning of the ministry of the Lord Jesus Christ. He called His apostles to follow Him, after the same successful miraculous catch of fish that happened when the Savior taught the people from the boat, and then commanded the Apostle Peter to set sail and cast the net.
Now I want to draw your attention, brothers, to this. Anyone who carefully reads the Gospel narratives and ponders them cannot help but notice that both such wonderfully rich catches of fish took place as a result of what is called obedience. If the apostles had not listened to their Teacher, they would not have had this catch of fish. Of course, its miraculousness is undeniable, for in the first case, when there was the first catch, then at the command of his Teacher, the Apostle Peter brings up such a circumstance. “Teacher,” he says, “Mentor!” We toiled all night and caught nothing” (Luke 5:5). This is an indication from a fishing specialist that the fish were not caught at night, when the time for fishing with nets is more favorable than during the day, when the fish does not see the net. If you don't catch a fish at night, then it's all the more difficult to expect to catch one when you see one. But the apostle, who pointed out this, immediately adds: “But according to Your word, I will cast down,” i.e. according to Your word I will let down the net. And such a quantity of fish was caught that the apostles clearly saw an undoubted miracle, and the arguing apostle Peter fell at the feet of the Savior and asked Him: “Get away from me... because I am... a sinner” (Luke 5:8) For horror gripped him, as Evangelist Luke emphasizes, horror gripped his employees from this catch.
Here is the second case. The Lord tells them to cast the net to the right of their boat. Here too he asked them if they had caught anything? “No, they didn’t catch me.” They worked all night just like the first time. Perhaps this reminded them of that already distant miracle, so they simply threw the net without any objections or inquiries. And the miracle repeated - many fish were caught.
In our time, a person often has to solve very difficult problems, in the midst of confusion, in the midst of untruths, in the midst of spiritual counterfeits and falsehoods, with which the present time is so replete, both in his personal life and in his encounter with public life, or participation in it. Sometimes it happens that his conscience forces him to say something directly or to do something without fail. At the same time, he himself begins to hesitate: is it worth protesting, maybe some serious consequences will come from this? There are often advisers here who dissuade, just as the Apostle Peter once tried to dissuade the Savior from His Labor, but received a terrible answer: “Get away from Me, Satan!.. because you are not thinking about what is God’s, but about the things of man” (Matthew 16:23).
So we need to remember if, indeed, the question is such that out of duty or conscience it is necessary to do something decisive, even if it may entail some significant consequences. The Holy Fathers always say: “Cast up your sorrow on the Lord” (Ps. 54:23)! Those. Place all your worries on God and without cowardly looking back, go straight ahead and do what you need to do, and leave the consequences to Almighty God. If you do not fulfill what your Christian conscience calls you to, there will be sin and it will be difficult. And if what needs to be done is done, there will always be peace and joyful tranquility in the soul. And, I repeat, do not worry about the consequences, but leave them to God - the Omniscient, the Wise, the Loving and the Almighty! God Himself will take care of how this matter should be organized and what the consequences of it should be. Even when a sinful person has made a mistake, his conscience forces him to correct it, and he, of course, says: what has been done is irreparable, cannot be corrected. Then, Metropolitan Anthony pointed out in these cases, if you have courage and sincere repentance, then work to correct what you have done wrong, and God will help! Remember that if your impulse is sincere, your repentance is deep, your desire to correct what you have done is sincere, then the Heavenly Father Himself will correct and unravel what you have messed up. We encounter such cases all the time in life. So when you need to decide on something, don't be afraid! Call on the Lord for help and, having made the sign of the cross, say what is necessary and do what is necessary - and the Lord Himself will make sure that this is beneficial and no one will let you down. Amen.
St. Metropolitan FILARET
La pêche miraculeuse
Nous avons entendu l'Évangile sur la pêche miraculeuse des apôtres après la résurrection de leur Maître. J'ai eu l’occasion de dire à plusieurs reprises qu'il y avait déjà eu un miracle similaire au début du ministère de notre Seigneur Jésus-Christ. Il avait appelé Ses apôtres à Le suivre, après une pêche miraculeuse réussie ещге 0 айше similaire, qui avait eu lieu lorsque le Sauveur enseignait le peuple depuis une barque, puis Il avait ordonné à l'apôtre Pierre de s'éloigner et de jeter son filet.
Je voudrais maintenant attirer votre attention, mes frères, sur ce point. Quiconque lit attentivement les récits de l'Évangile et y réfléchit ne peut manquer de remarquer que ces deux prises de poissons, miraculeusement riches, ont eu lieu grâce à ce que l'on appelle l'obéissance. Si les apôtres n'avaient pas obéi à leur Maître, jamais ils n'auraient eu cette pêche. Bien sûr, le caractère miraculeux de cette prise ne fait aucun doute, car lors de la première prise, sur l'ordre de leur Maître, l'apôtre Pierre cite cette circonstance : «Maître, nous avons travaillé toute la nuit, et nous n'avons rien pris» (Lc 5,5). C'est là une indication d'un pêcheur expert, disant que c'est précisément de nuit que le poisson n'a pas été pris, à un moment où la pêche au filet est plus favorable que le jour, car le filet n’est pas visible. Si le poisson n'a pas été pris la nuit, il sera d'autant plus difficile d'espérer le prendre de jour quand il pourra voir le filet. Mais l'apôtre, après avoir souligné cela, ajoute immédiatement : «Mais, selon Ta parole, je jetterai le filet». Et tant de poissons furent pris que les apôtres virent que c’était un miracle indéniable, et l'apôtre Pierre, qui d’abord avait contesté le Sauveur, tomba à Ses pieds et Le supplia : «Retire-Toi de moi; car je suis un homme pécheur» (Luc 5:8). La terreur l'avait saisi, comme le souligne l'évangéliste Luc, lui et ses compagnons à la suite de cette prise.
Et voici le deuxième cas. Le Seigneur leur dit de jeter le filet du côté droit de leur barque. Là encore, Il leur demanda s'ils avaient pris quelque chose. «Non, nous n'avons rien pris». Ils avaient travaillé toute la nuit avec autant d'ardeur que la première fois. Peut-être cela leur rappelait-il ce miracle lointain, aussi jetèrent-ils le filet sans aucune objection ni question. Et le miracle se répéta : une grande quantité de poissons furent pris.
À notre époque, une personne doit souvent résoudre des problèmes très difficiles dans sa vie personnelle et dans la vie publique, au milieu de la confusion, du mensonge, des contrefaçons spirituelles et de toutes sortesde faussetés qui abondent aujourd’hui. Il arrive parfois que sa conscience le force à dire quelque chose directement ou à faire absolument quelque chose. Mais en même temps, il se met à hésiter : cela vaut-il la peine de protester, peut-être cela entraînera des conséquences graves ? On trouve souvent ici des conseillers qui s’efforcent de vous dissuader, tout comme l'apôtre Pierre avait un jour voulu dissuader le Sauveur d’accomplirSon exploit spirituel, Son podvig, mais avait reçu cette réponse terrible : «Éloigne-toi de moi, Satan ! car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes» (Mat. 16, 23).
Il est donc nécessaire de se rappeler que si, en effet, la question est telle qu'il est nécessaire de faire quelque chose de décisif, par devoir ou par conscience, même si cela peut entraîner des conséquences graves, les saints Pères disent toujours : «Décharge ton fardeau sur le Seigneur : Il prendra soin de toi» (Ps. 54, 23). C'est-à-dire qu'il faut remettre tous nos soucis à Dieu et, sans regarder peureusement en arrière, aller de l'avant et faire ce qui est nécessaire, en laissant à Dieu Tout-Puissant le soin d'en tirer les conséquences. Si nous ne faisons pas ce que notre conscience chrétienne nous invite à faire, ce sera un péché et un péché oppressant. Mais si nous faisons ce qui doit être fait, la paix et une tranquillité joyeusehabiteront toujoursnotre âme. Quant aux conséquences, je le répète, ne nous en préoccupons pas, laissons-les au Dieu Omniscient, Sage, Aimant et Tout-Puissant ! Dieu Lui-même s'occupera du traitement de cette affaire et de ses conséquences. Même lorsqu'une personne pécheresse commet une erreur, sa conscience l'incite à la corriger et, bien sûr, elle se dit : ce qui a été fait est irréparable, cela ne peut pas être corrigé. Dans ce cas - le métropolite Antoine l'a souligné - lorsqu'il y a du courage et un repentir sincère, et si l'on s'efforce de corriger le mal commis, Dieu nous aidera ! Rappelez-vous que si notre élan est sincère, si notre repentir est profond, si notre désir de corriger ce que nous avons fait est sincère, alors le Père céleste Lui-même corrigera et démêlera ce que nous avonsabîmé. Nous rencontrons de tels cas dans notre vie tout le temps. C'est pourquoi, lorsque nous devonsnous décider à faire quelque chose, n'ayons pas peur, appelons le Seigneur à l'aide et, faisant le signe de la croix, disons ce que nous devons dire et faisons ce que nous devons faire, et le Seigneur Lui-même veillera à ce que cela soit bénéfique et à ce que personne ne nous en tienne rigueur. Amen.
Saint Métropolite PHILARÈTE